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Activités pour l’automne, l’hiver et le printemps 2018-2019

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ANTHROPONYMIE QUÉBÉCOISE

Mercredi 15 mai 2019 à 19 h 30

Par Janko Pavsic, chercheur

Maison Lamarre, 255, rue St-Charles Est, Longueuil

En 1804, Napoléon Bonaparte se fait proclamer empereur des Français et reçoit le sacre impérial le 2 décembre en la cathédrale Notre-Dame de Paris. En janvier 1805 est baptisé Joseph Napoléon Plessis, fils du sieur Louis Plessis, négociant, en l’église Notre-Dame de la Place d’Armes à Montréal.

L’enfant devient ce jour-là, le précurseur de la vogue des « Napoléon » au Québec, la genèse d’une tradition ! Pourquoi les agnats des Le Gardeur de Repentigny, des Boucher de Boucherville, des Le Moyne de Longueuil et des Sabrevois de Bleury, relèvent-ils leur vie durant, tout un foisonnement de patronymes dont on ignore la provenance et qu’en déduire ?

Pourquoi nombre de notables du 19e siècle ajoutent-ils une initiale à leur prénom, absente dans leur acte de baptême, et qu’ils se feront un devoir de ne jamais écrire en toute lettre ? Quelle est la source de cette tradition d’employer un patronyme comme prénom, comme ce fut le cas pour Archibald Chaussegros de Léry Mac Donald ?

Où trouver la preuve juridique des modifications anthroponymiques au 19e siècle ? Comment parvenir à rétablir la graphie initiale d’un anthroponyme étranger lorsqu’elle a été travestie par un curé unilingue ? Voilà un survol des questions abordées auxquelles il
y aura réponses.

Janko Pavsic, chercheur

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